Le 15 février 2011, le pasteur Jean-Jacques Meylan, président de la Communauté des Eglises chrétiennes dans le Canton de Vaud (CECCV), Mme Hilary Waardenburg, vice-présidente et l’abbé Paulino Gonzalez, secrétaire exécutif, étaient tout sourire ! Ils venaient de poser un nouveau « pont de convivialité » sur la grande fresque de la maison de l’Arzillier.
A chaque étape de l’histoire de l’Arzillier – cette maison donnée pour le dialogue entre religions et entre Églises – un pont est posé entre deux figures géométriques. Ce pont veut faire mémoire d’une rencontre significative entre des communautés. En l’occurrence, on a voulu garder la trace de la grande célébration du 5 septembre 2010, qui a rassemblé les Églises du canton et de Suisse dans la cathédrale de Lausanne. Les « labels œcuméniques » ont été donnés dans ce cadre, en particulier à la CECCV pour les « Célébrations mensuelles de la Parole » dans la cathédrale, qui rassemblent les Églises du canton depuis sept ans.
Hilary Waardenburg, également vice-présidente de l’Arzillier a rappelé le travail important d’intégration des communautés et Églises d’ici et venant de l’étranger, réalisé par la CECCV.
La Maison de l’Arzillier est connue pour être le lieu du dialogue interreligieux, mais elle est aussi le siège de la CECCV, qui compte vingt Églises membres.
A la fin de la cérémonie, le pasteur Shafique Keshavjee, premier président du comité de l’Arzillier a rappelé le sens de cette fresque, qui illustre le but de cette belle maison : les ilots anguleux représentent les diverses communautés, parfois en opposition les unes aux autres. Le Centre est vide : on n’occupe pas le centre : mystère de la transcendance. Les ponts sont dorés, comme le fin liseré qui entoure le tableau. L’or symbolisant la miséricorde divine qui soutient notre monde. Ainsi créer des ponts entre les personnes et les communautés reflète quelque chose du mystère divin.
A ce jour, une dizaine de ponts ont été posés. Comme il y a une centaine de figures, les pontonniers du dialogue ne risquent pas de chômer !
Martin Hoegger