Une « Célébration des nations » colorée!

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Pour sa 3e invitation à animer une Célébration de la Parole dans la cathédrale de Lausanne, Jeunesse en Mission (JEM), ce mouvement international de jeunesse aux larges horizons a proposé une « Célébration des nations » colorée.

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Une « célébration des nations » colorée. Cathédrale de Lausanne, 7 septembre 2014

« Bienvenue aux nations ! Vous êtes les bienvenues chez nous: partagez votre culture et votre nourriture. Nous voulons aussi partager notre culture et ce qui nous tient le plus à cœur : l’Evangile », dit Olivier Fleury, son directeur, en ouverture de la célébration.

Une célébration dynamique avec des prières également en anglais, arabe, hébreu, chinois, urdu. Une célébration chantante grâce à un orchestre classique entraîné par le musicien Sylvain Freymond.

Didier Crelier, responsable des Fabricants de joie en France, une des branches de JEM, apporte un message sur les paroles de Jésus : « Allez, faites de toutes les nations mes disciples ». Littéralement « nations » signifie « ethnie ». Il souligne qu’une ethnie n’est pas une nation et la définit comme des personnes qui partagent un même mode de vie, une culture, une religion. Or « Dieu nous précède et travaille dans chaque ethnie. Il nous invite à le suivre. Le continent européen est fait de mille ethnies. Avec le Christ, osons franchir ces frontières ! »

A la fin de la célébration chacun a reçu une Bible pour la donner à quelqu’un qui ne la possède pas. Chacun a reçu aussi un passage à lire du Nouveau Testament et a été invité à le lire à haute voix, si bien que tout le Nouveau Testament a été lu en cinq minutes par les quelques 400 personnes présentes. Sans doute un record à inscrire au Guinness Book !

Une video de la célébration est disponible auprès de email-icon-11978740 Mimavision

Martin Hoegger

Un appel commun à œuvrer pour la justice, la paix et le respect de la liberté

2- Actualités
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Veillée de solidarité, le 23 septembre, place St-François, Lausanne

A l’appel de la Communauté des Églises chrétiennes dans le canton de Vaud (CECCV), de l’Association interreligieuse de l’Arzillier (Maison du dialogue), ainsi que des communautés religieuses musulmane, israélite, bouddhiste et baha’ie du canton de Vaud, une centaine de personnes se sont réunies le 23 septembre, place St-François, à Lausanne, pour une Veillée de solidarité avec les populations persécutées en Irak et ailleurs.

Les personnes présentes ont pu vivre divers moments marquants comme l’écoute de la lettre de Georges Casmoussa. L’ancien archevêque syriaque-catholique de Mossoul y dénonce les atrocités commises par « l’État Islamique » et y lance un vibrant appel aux diverses instances politiques à prendre la défense des minorités religieuses et ethniques. Les responsables ont ensuite lu un texte pour la paix de leur religion. Cette lecture de « textes fondateurs » des traditions présentes a fait du bien, soulignant l’appel à la paix, la justice et au respect de la liberté, présent dans chaque religion. Un musicien syrien jouant du Oud (luth arabe) a ajouté de l’émotion entre chaque lecture. Le point culminant de la soirée fut sans-doute la lecture de la déclaration commune ratifiée par toutes les communautés présentes.

Une collecte a également été faite en faveur de la Chaîne du Bonheur Cette veillée de solidarité s’est conclue par le bel acte symbolique du lâcher de colombes.

 

 

DÉCLARATION DES COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES DU CANTON DE VAUD

prononcée le mardi 23 septembre 2014 sur la place Saint-François à Lausanne lors de la Veillée de solidarité avec les populations persécutées en Irak et ailleurs

Nous, communautés religieuses issues de diverses familles spirituelles présentes dans le canton de Vaud, exprimons notre très vive inquiétude devant la situation extrême en Irak, en Syrie et au Liban.

Avec une très grande tristesse, nous constatons que les populations innocentes de cette région sont victimes de nombreux conflits depuis des années.

Ces derniers mois, cette violence inacceptable a atteint un nouveau sommet : un groupe terroriste se réclame d’une identité islamique pour semer la terreur.

Ensemble, nous affirmons que la persécution des populations en raison de leur appartenance confessionnelle, ne peut en aucun cas être légitimée, ni par nos religions, ni par nos textes fondateurs.

Aujourd’hui, nous demandons que les populations victimes de ces violences soient protégées et assistées de la manière la plus humaine et la plus efficace possible.

Ensemble, et avec tous les hommes et femmes de bonne volonté, nous appelons à œuvrer pour la justice, la paix et le respect de la liberté.

Nous invitons solennellement toutes les Églises et toutes les communautés religieuses de notre canton à persévérer dans la prière en faveur des populations persécutées.

Signataires

  • Communauté des Églises chrétiennes dans le canton de Vaud (CECCV),
  • Association interreligieuse de l’Arzillier,
  • Union vaudoise des associations musulmanes (UVAM),
  • Communauté israélite de Lausanne et du canton de Vaud (CILV),
  • Communauté Baha’ie du canton de Vaud,
  • Association bouddhiste de la communauté Rigdzin (Centre de Lausanne)

Concours artistique pour les dix ans de la CECCV : les résultats

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Œuvres picturales

Nous avons reçu 40 tableaux sur les thèmes « Beauté de Dieu, beauté du monde » et « Unité de l’Eglise, unité de l’humanité ».

Le premier prix de la catégorie plus de 35 ans a été décerné à Mr. John Morhardt, de Collex. Dans le style des icônes, cette œuvre relie l’harmonie du monde divin à la beauté du monde terrestre. Maya Fielding, de Pully, a gagné le premier prix dans la catégorie des moins de 35 ans.

Des prix ont été également octroyés à des adolescents et des enfants.

Les tableaux seront exposés à partir du 5 octobre au 9 novembre 2014 dans la cathédrale de Lausanne. Les prix seront remis lors d’une célébration œcuménique dans la cathédrale le 5 octobre à 18h.

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Beauté de Dieu, beauté du monde Œuvre de John Morhardt, Collex.

Plus de 35 ans
1. John Morhard, Collex
2. David Froidevaux, Neuchâtel
3. Monique Crettol, Conches

Moins de 35 ans
1. Maya Fielding, Pully
2. Sylvain Pfister, Vevey
3. Naomi Mermod, Villars le terroir

3-7 ans
Lélia Chanson, Bussigny, Siméon et Mélodie Augsburger, Mathod

8-12 ans
Marielle Maeder, L’Auberson
Maé Zeller, Mathod

13-18 ans
Magali Maeder, L’Auberson

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Cantiques

Sur les mêmes thèmes, nous avons reçu 12 cantiques à chanter par une assemblée. Christine Donzel, du Mont sur Lausanne est la lauréate dans la catégorie des moins de 35 ans avec un chant sur le thème de l’unité, tandis que Cédric Chanson (paroles) allié à Samuel Bancal (musique) ont gagné le premier prix des plus de 35 ans pour le cantique «Paré de splendeur ».

Pour le deuxième prix ex aequo, Felana Rasolondraibe, du Petit Lancy a été primée avec son chant « C’est toi ! » et Catherine Imseng (musique) et Martin Hoegger (paroles), du Mont sur Lausanne, avec un chant inspiré de la prière pour l’unité de Jésus « Par ta Parole et ton Esprit ».

Les enregistrements et les partitions de ces nouveaux cantiques seront mis en ligne après la célébration du 5 octobre prochain. (télécharger le livret de la célébration)

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Retrouver l’esprit de catholicité. Un défi pour toutes les Églises

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La fresque de l’Église Saint Jean de Cour, à Lausanne, expression d'une compréhension de la catholicité
La fresque de l’Église Saint Jean de Cour, à Lausanne, expression d’une compréhension de la catholicité

Nous publions ici le fruit de deux conférences données dans le cadre de la Maison de l’Arzillier à Lausanne et au Centre Saint Ursule de Fribourg, en janvier et mars 2014.

RETROUVER LE SENS DE CATHOLICITÉ: UN DÉFI POUR L’ÉGLISE CATHOLIQUE-ROMAINE

 par François-Xavier Amherdt,professeur

À première vue, il pourrait sembler paradoxal que l’Église catholique ait à « retrouver » le sens de la catholicité. Et pourtant ! Cela implique d’abord qu’elle reconnaisse que sa propre catholicité demeure en quelque sorte « imparfaite » et qu’elle a besoin des Églises sœurs. Comme le dit la « Congrégation vaticane pour la doctrine de la foi » (2007), la recherche de l’unité demeure un impératif absolu afin de « guérir cette blessure qui empêche toujours l’Église catholique de réaliser pleinement son universalité dans l’histoire et la catholicité qui lui est propre ».

 Ensuite, cela exige qu’elle sache recueillir ce que l’Esprit a semé dans les autres Églises comme dons aussi pour elle-même et qu’elle pratique résolument cet « échange des dons » que prône l’ouvrage Vers une catholicité œcuménique ?, et que recommande le pape François dans son Exhortation La joie de l’Évangile (2013, n. 246). Puis, cela demande qu’elle développe et vive une conception de la catholicité comme communion symphonique et non comme absorption, en sachant distinguer entre les différences légitimes à accueillir et les divergences séparatrices à travailler.

Enfin, cela requiert qu’en son sein, elle parvienne à valoriser davantage encore la catholicité des Églises locales (diocèses, synodes par continents), selon le beau principe de la subsidiarité. Ce qui ne doit pas l’empêcher de continuer à proposer à toutes les communautés ecclésiales le ministère de la communion catholique par le biais du successeur de Pierre, tout en se laissant inspirer par les autres pour améliorer son mode d’exercice (ainsi que le souhaite Jean-Paul II dans son Encyclique Que tous soient un).


RETROUVER LE SENS DE CATHOLICITÉ: UN DÉFI POUR L’ÉGLISE REFORMÉE

par Martin Hoegger, pasteur

« Catholique, catholicité », ces mots sont en général évités dans le protestantisme pluriel. On leur préfère le terme « universel », moins riche de sens. Le but de cette étude est de retrouver la richesse de cette notion. L’important n’est pas le terme en lui-même, mais la réalité qu’il recouvre. Retrouver l’esprit de catholicité est un défi pour toutes les Eglises, également pour celles qui continuent à utiliser ce terme. Encore faut-il préciser ce que l’on comprend lorsque nous disons : « Je crois la sainte Eglise catholique »

. Même si le terme catholique reste marginal dans le Nouveau Testament, l’idée qu’il recouvre est bien présente. Aux premiers temps du christianisme, il désigne l’Eglise locale où le Christ habite en plénitude. La Réforme du 16e siècle, avec son insistance sur la catholicité de l’Eglise locale, n’est pas très éloignée de cette compréhension. Notre troisième partie aborde la notion de « catholicité évangélique » du mouvement liturgique réformé au 20e siècle, qui est une des sources de la spiritualité de la communauté de Taizé.  La dernière partie explore ce thème, tel qu’il est traité dans quelques dialogues des Eglises protestantes. Je conclus par une invitation à donner un espace au Christ « seul catholique », qui nous relie les uns aux autres et à le mettre au coeur de tout (« solus Christus »). Ce christocentrisme me semble être une contribution spécifiquement réformée à la réflexion sur le thème de la catholicité.


DONNER DES SIGNES DE CATHOLICITE PAR L’ECHANGE DES DON.

Par Martin Hoegger

Dans le prolongement du colloque « Vers une catholicité œcuménique » qui appelait à « l’échange des dons », et dans l’esprit de la Charte œcuménique européenne, voici quelques signes de catholicité, que les Eglises peuvent se donner, afin de rendre concret l’appel à l’unité chrétienne.


A propos de la fresque. La fresque du chœur de l’Église de Saint Jean, Lausanne, voulue par Jules Amiguet, acteur du renouveau liturgique et peinte par Louis Rivier, illustre la catholicité de l’Église, qui se manifeste lors de la célébration eucharistique. De part et d’autre de la table de communion les saints de l’Ancienne Alliance, les apôtres, les Pères, les martyrs sont unis dans un commun regard vers le Christ crucifié. Les réformateurs eux-mêmes, ainsi que d’autres protestants de l’Histoire et des contemporains d’Amiguet, se trouvent aussi sur la fresque.

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[1] Vers une catholicité œcuménique ? Academic Press, Fribourg, 2013

« RECONSTRUIRE ENSEMBLE »

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La société libanaise a été profondément bouleversée par des années de conflit. L’association « Reconstruire Ensemble » s’engage dans l’édification du citoyen et de la convivialité en vue « d’une patrie où il fait bon vivre ensemble ». La venue en Suisse du Père Maroun Atallah offre l’occasion de découvrir le travail de reconstruction social qui a été réalisé.

Engagement pour la reconnaissance de la diversité, le respect, le dialogue, l’ouverture…
Loin d’un pessimisme fruit de la peur et du désarroi, le Père Atallah s’engage pour la réaffirmation de ces valeurs qui sont à la base du vivre ensemble en société dans le respect des diversités. La convivialité se construit concrètement dans la rencontre et la connaissance mutuelle.
Ces objectifs sont poursuivis à travers de projets qui répondent aux attentes des jeunes, qui visent une connaissance réciproque par les voyages, la découverte du patrimoine oriental, la promotion du livre comme véhicule de connaissance des différentes cultures régionales.

Une conférence et une célébration à Lausanne
Le Père Atallah partagera ses convictions lors d’une conférence qu’il donnera à Lausanne et d’une célébration de la parole selon la tradition syriaque-maronite dans la cathédrale de Lausanne.
Des nombreuses autres manifestations culturelles et interreligieuses sont également programmées par l’Association « Reconstruire Ensemble – CH » du 28 mai au 7 juin. Le programme peut être consulté sur le site web:

www.reconstruireensemble.org

Jeudi 29 mai 2014 à l’Institut œcuménique de Bossey, à Crans-près-Céligny
19h30 Conférence de Pierre Perrier sur « L’expansion des églises apostoliques en Extrême-Orient au 1er siècle de notre ère », suivie de la projection du film de Jacques Debs sur ces « églises premières » qui subsistent encore de nos jours.

Dimanche 1er juin 2014, 18h00, cathédrale de Lausanne