Pour préparer le colloque « Ensemble et divers. Vers une catholicité œcuménique »? à l’Institut œcuménique de Bossey, les 6 et 7 septembre 2010, quatre théologiens de Suisse romande disent quelle est pour eux l’importance de la notion de catholicité. 

amherdt

François-Xavier Amherdt (catholique romain, professeur à l’Université de Fribourg).
« La catholicité pose cette question : dans quelle mesure mon Église catholique romaine a-t-elle véritablement besoin des autres Églises et manifeste-t-elle ce besoin, pour exercer la mission que lui vient du Christ et qui est le cœur de la communion ?… »

 


gibaut

John Gibaut (anglican, directeur de la Commission Foi et Constitution, Genève)
« Nous avons une perception très réduite du sens du mot catholique. Il faut l’élargir en retournant à son sens originel. L’heure est venue de tous nous identifier comme des chrétiens de souche catholique.   La catholicité nous donne la liberté de reconnaître notre foi et nos racines communes… »

 


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Odair Mateus (réformé, professeur à l’Institut œcuménique de Bossey),
« Une réflexion sur la catholicité de l’Église réformée en Suisse romande nous aidera à mieux percevoir la signification de l’Eglise dans notre société actuelle. La catholicité est une résistance à tout particularisme et nous appelle à recevoir les dons des autres Eglises… »

 


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Ioan Sauca (orthodoxe, directeur de l’Institut œcuménique de Bossey, à Bogis-Bossey)
« Ce sujet est très important, il touche à la nature même de l’Eglise : l’ecclésiologie, le domaine le plus délicat dans le travail œcuménique, où on n’est pas arrivé à un consensus… »

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