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Le Josué Brass dans la Cathédrale de Lausanne, 4 décembre 2012

Les voûtes de la Cathédrale de Lausanne ont vibré ce soir avec les cuivres du Josué Brass, l’ensemble salutiste de Suisse romande. Une trentaine de musiciens ont conduit l’adoration d’une assemblée nombreuse avec des rythmes tantôt entraînants, tantôt recueillis. Présente en Suisse dès 1882, l’Armée  du salut est aujourd’hui un mouvement international. « Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en son nom, sans aucune distinction, les détresses humaines ».

Durant le temps de l’Avent, la traditionnelle « Collecte des marmites » se fait dans le monde entier, partout où l’Armée du salut est présente. C’est ainsi qu’on peut les rencontrer dans les rues des villes de Suisse romande. D’ailleurs, une marmite accueillait les personnes entrant dans la cathédrale pour cette célébration. Et à la sortie…avec les dons des participants, pour le travail social envers les plus démunis.

Après l’accueil par le pasteur Jean-Jacques Meylan, président de la Communauté des Eglises chrétiennes dans le canton de Vaud, la colonelle Anne-Florence Tursi a partagé un témoignage de vie : « Avec Jésus-Christ, nous pouvons expérimenter la présence de Dieu en nous. Chacun peut devenir un temple, un endroit précieux où Il se révèle, encore plus beau que cette cathédrale. Je vous souhaite à tous de faire cette expérience que j’ai faite à l’âge de 15 ans ».

Voir le vrai Avent

Le colonel Massimo Tursi apporta une méditation en lien avec le temps de l’Avent, à partir du récit de la guérison de l’aveugle né par Jésus. « Alors que les adversaires de Jésus l’avaient mis en boîte et s’étaient fermés à Dieu, l’aveugle reçoit beaucoup plus qu’il n’avait jamais espéré. Pourquoi ? Parce qu’il était ouvert et s’attendait à tout. Que durant cet Avent, nous puissions voir, au delà des lumières artificielles et des décorations ! Voir avec cette lumière de Jésus qui nous est donnée et dont nous avons à être les témoins ».

La célébration, belle, recueillie et pleine d’entrain, s’est terminée sur le parvis de la cathédrale, où une délicieuse soupe à la courge était distribuée. La joie se lisait sur le visage de tous.

Martin Hoegger

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